On sent que l'inquiétude et la peur grandit en Allemagne concernant la crainte d'un attentat sur son sol. J'avais déjà mentionné précédemment que l'Allemagne avait déjà été menacée directement à plusieurs reprises depuis le début de l'année. Aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur précise qu'environ 140 individus auraient quitté l'Allemagne (en plusieurs années) pour rejoindre des camps jihadiste, et 60 seraient ensuite revenus au pays.
Ce chiffre est légèrement supérieur à ceux annoncés dans le passé, mais pas surprenant pour l'observateur averti qui se doutait que le menace était sans doute sous-évaluée jusqu'à présent.
Dans tous les cas, on sent une crainte palpable du côté de Berlin, notamment à l'approche des élections...Jusqu'à présent, l'Allemagne a été épargnée par une attaque jihadiste, bien que plusieurs complots aient été démantelés, dont celui du Sauerland en 2007 qui aurait pu être le plus gros attentat terroriste jamais mené sur le sol européen.
vendredi 27 février 2009
Tension Croissante en Allemagne...
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Libellés : Al-Qaïda, Europe, Terrorisme
jeudi 26 février 2009
Guerre Civile Britannique en Afghanistan
Petite "anecdote" intéressante, bien que non surprenante: THE British Army is facing increasing numbers of British Muslims fighting for the Taliban in Afghanistan.
La suite ici...
Senior officers claim they are engaged in a "surreal mini civil war", having to face fighters from the West Midlands and Yorkshire.
Dozens of British-born Muslims, mainly of Pakistani and Somali origin, are believed to have travelled to the country to wage holy war against British troops in Helmand province and other parts of southern Afghanistan, according to intelligence reports.
Interceptions of Taliban communications have revealed "seemingly committed jihadists" speaking with "West Midlands accents"
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Libellés : Afghanistan, Europe, Talibans
L'Enjeu Stratégique de la Crise Mondiale
Il y a une question essentielle au coeur de la crise économique actuelle, directement liée aux relations internationales, et qui est pourtant largement ignorée tant par les médias (surtout) que par la communauté académique. Chaque capitale du monde entier se demande aujourd'hui, non pas seulement comment sortir de la crise, mais aussi, comme l'a dit Barack Obama lors de son dernier discours, comment sortir de cette crise encore plus fort.
La question est essentielle. Celui qui s'en sortira le plus rapidement et le plus fort (ou le moins affaibli) prendra l'ascendant sur les autres. Ceci est particulièrement vrai concernant la "lutte" entre les puissances déclinantes (USA), réémergentes (Russie, UE) et émergentes (Chine, Inde, Brésil). Il y a donc un enjeu tout réaliste à la crise actuelle: celui de la puissance relative. La balance de pouvoir actuelle et future, qui était déjà en période de transition avant la crise, n'en sera que plus boulversée.
Les chiffres annoncés par Obama sont peu encourageants pour les Etats-Unis. La Russie, pour sa part, a effacé une grande partie de sa dette héritée de l'avant-Poutine, mais est extrêmement fragile économiquement d'autant que les marchés énergétiques ne sont pas au beau fixe. L'UE, on le sait, dépend fortement de l'évolution de la situation aux USA mais pourrait tout de même tirer profit de la crise en accroissant ses partenariats stratégiques avec les puissances émergentes. La Chine est aussi profondément frappée par la crise et la situation est d'autant plus sensible que cette année 2009 est marquée par un certain nombre de dates symboliques (révolution, Tien an Men) qu'il s'agira de négocier en douceur pour éviter les débordements.
Toutes les grandes puissances sont donc devant un certain nombre de défis de taille. Des "alliances d'opportunité" pourraient voir le jour pour sortir de la crise. Cependant, d'un point de vue stratégique, il y a une véritable course contre la montre qui se joue entre ces pays là.
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Libellés : Asie, Etats-Unis, Europe
lundi 23 février 2009
Afghanistan, Etats-Unis et Russie: au Coeur des Jeux de Puissances
Les récents événements qui auront opposé (indirectement) Moscou et Washington à propos de la base américaine de Manas, au Kirghizistan, n'auront échappé à personne. Ils s'inscrivent de façon nette dans le jeu de puissance et d'influence qui oppose Russes et Américains dans la région. Un jeu de puissance, mais également un jeu de Puissances (au pluriel) puisqu'il oppose les Etats-Unis - hégémon global - et la Russie - puissance réémergente mais surtout puissance régionale.
Pour rappel, le Kremlin a fait pression sur le Kirghizistan pour que celui-ci ferme la base américain de Manas (pour laquelle Washington payait pourtant grassement en dollars américains bien nécessaires à l'économie kirghize), point de ravitaillement essentiel pour les troupes de l'OTAN en Afghanistan. En échange, Moscou a offert un package financier (constitué d'argent cash, de prêts à taux réduit et d'annulation de dette) d'une valeur de plus de 2 milliards de dollars. Dans un récent article, Clarisse revient notamment sur les événements ayant mené à la fermeture de Manas et aux inquiétudes américaines subséquentes.
Pourtant, alors que la Russie a tout fait pour fermer Manas, elle a simultanément réaffirmé son soutien à la mission de l'OTAN en Afghanistan et offert aux Etats-Unis d'autoriser les convois ne transportant pas d'armes de passer par la Russie. En effet, la Russie n'a aucun intérêt à voir la situation se détériorer en Afghanistan et dans la région (si c'est encore possible, dirait quelqu'un de sarcastique un lundi matin...). Il y a quelques jours à peine, Moscou "fêtait" tristement les 20 ans de son retrait d'Afghanistan. Aujourd'hui, ils se demandent si les Américains ont tiré une quelconque leçon de cette expérience russe désastreuse. De manière plus importante, la Russie ne souhaite pas voir se prolonger l'instabilité aux confins de sa zone d'influence, de voir s'établir un "terroristan" (pour reprendre l'expression mentionnée par Olivier Kempf) dans lequel seraient entraînés les jihadistes qui déstabiliseraient ensuite la Russie et l'Asie Centrale. En outre, Moscou entend mettre un terme au trafic d'opium afghan (qui représente presque l'entièreté de la production mondiale) qui arrive ensuite sur les marchés russes sous forme d'héroïne et tue chaque année des dizaines de milliers de jeunes Russes, qui manquent pourtant cruellement pour relancer l'économie à la peine (et cela déjà bien avant la crise).
La Russie soutient donc les Américains tout en s'y opposant. Hypocrisie? Oui et non. Certes, le sarcastique du lundi matin y verrait un jeu hypocrite de Moscou. Mais l'analyste géopolitique y verra un jeu complexe où se mêlent des intérêts sécuritaires divergeants. Il ne faut pas non plus y voir une nouvelle Guerre Froide entre le Kremlin et la Maison Blanche, comme l'explique ici Olivier Kempf. Si Moscou souhaite réellement la stabilité en Afghanistan (et préfère sans aucun doute le régime pro-Américain de Karzaï à un régime Taliban), cela ne l'empêche pas de vouloir réaffirmer sa puissance régionale en "reconquérant" sa sphère d'influence.
Les Russes ont des ambitions régionales. Ils aimeraient créer un bloc de coopération militaire pour contrer l'influence grandissante de l'OTAN et de l'UE (on a vu par exemple l'UE beaucoupe plus active que l'OTAN dans la crise géorgienne) en Asie Centrale et dans le Caucase, une zone de libre-échange, une zone monétaire (reposant sur un rouble russe pourtant fragile), etc. La réémergence russe, du moins vue de Moscou, ne peut passer que par l'assurance d'une zone d'influence pro-russe. C'est-à-dire une zone dans laquelle la Russie bénéficiera de marchés d'import et d'export avantageux. Une fois l'économie relancée, il faudra aussi moderniser l'outil militaire obsolète malgré toutes les démonstrations de force russes. Il s'agit donc d'une vision à relativement long terme, mais il y a bien un rêve russe de puissance non oublié.
Ce rêve russe passe aujourd'hui par l'Asie Centrale. Néanmoins, comme l'Europe l'a expérimenté récemment lors de la crise du gaz avec l'Ukraine, la réémergence de la Russie ne sera pas sans effet sur l'Europe. Faut-il pour autant avoir peur de l'Ours russe? Jusqu'à preuve du contraire, les Russes bénéficient davantage de la coopération avec l'Occident que de la rupture de cette coopération. C'est vrai aujourd'hui en Afghanistan, mais c'est vrai aussi sur les marchés des ressources naturelles. En effet, si l'Europe a besoin du gaz russe, les Russes ont encore plus besoin du marché de l'Europe pour acheter son gaz....c'est là le paradoxe de l'interdépendance économique actuelle. Une guerre froide ne profiterait à personne et est donc improbable (mais pas impossible revient à la charge mon ami sarcastique...). L'Europe et les Etats-Unis doivent donc apprendre à interpréter et canaliser les ambitions russes, plutôt qu'à les craindre et s'y opposer à tout prix.
Publié par Europe in the World à 04:06 0 commentaires
Libellés : Afghanistan, Asie, Etats-Unis, Europe
mardi 17 février 2009
Sarkozy fait déjà des siennes à l'OTAN
Publié par Europe in the World à 02:56 5 commentaires
Libellés : De Tout
Sur la Prise de Pouvoir des Taliban au Pakistan
Alors que tout le monde attendait la défaite américaine en Afghanistan, c'est le Pakistan qui le premier a dû déclarer forfait...Le gouvernement a annoncé hier qu'il laissait les régions tribales à la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan aux mains des Taliban, après de longues négociations entre les deux parties. Ces régions, et leurs populations, tomberont donc désormais sous le coup de la Shariah, la loi coranique, appliquée de main de fer par les Talibans, ce qui inclut sévices physiques, violation des droits les plus élémentaires, et mises à mort publiques. Selon le Pakistan, la loi des Taliban n'entre pas en contradiction avec la Constitution pakistanaise...de quoi s'interroger sur cette constitution...
Cet accord est clairement une victoire des Taliban puisqu'ils gagnent sur tous les tableaux. Ils deviennent maîtres des régions tribales, pouvant ainsi étendre leur domination, bénéficient d'une relative impunité vis-à-vis des forces pakistanaises (bien que c'était déjà en partie vrai depuis longtemps), et ne doivent rien donner en contrepartie. Quand on pense que la guerre en Afghanistan avait commencé pour chasser les Taliban qui hébergaient al-Qaïda, on ne peut que constater l'échec dans la mesure où ces mêmes Taliban n'ont fait que se déplacer vers l'Est, et qu'ils sont toujours de mêche avec les membres d'al-Qaïda (c'est-à-dire les derniers cadres survivants, ainsi que certains groupes affiliés comme le groupe ouzbek de l'Union du Djihad Islamique).
La légitimité du Pakistan comme allié des Etats-Unis dans la (défunte) "guerre contre la terreur" (dites aujourd'hui "lutte en cours contre le terrorisme et l'extrémisme") n'en est que davantage remise en cause. Le Pakistan affirme ne pas être capable de mener une guerre de guérilla...et pourtant, ces Taliban et al-Qaïda, ainsi que d'autres groupes extrémistes basés au Pakistan comme Lashkar-e-Taiba à l'origine des attaques de Mumbai/Bombay, n'en veulent pas seulement aux Etats-Unis ou à l'Inde. Ils s'en prennent ausi directement au Pakistan, pays à la fois créateur, hôte, facilitateur et victime du terrorisme islamiste. En renforçant les Taliban, c'est sa propre sécurité que le Pakistan met à mal...sans compter les risques de dérapages avec l'Inde si les Taliban venaient à héberger les groupes anti-Indiens...
Avec cette nouvelle annonce, la guerre américaine en Afghanistan semble encore à la fois plus mal embarquée, mais aussi d'autant plus nécessaire qu'il faut empêcher les Taliban de contrôler une région plus grande encore. Pas seulement parce que les Taliban prônent des valeurs complètement antagonistes aux nôtres, mais parce que le risque de voir l'Afghanistan redevenir un sanctuaire pour terroristes est une menace directe pour l'Europe. Il est donc grand temps que les Européens s'investissent davantage en Afghanistan.
Publié par Europe in the World à 02:08 3 commentaires
Libellés : Al-Qaïda, Asie, Europe, Insurrection, Talibans
jeudi 12 février 2009
Cellule Jihadiste Belge Liée au Complot de Londres
Selon cet article, il semblerait que les individus arrêtés au mois de décembre dernier en Belgique seraient liés au complot de Londres en 2006 qui visait à détourner et/ou faire exploser des avions à destination des Etats-Unis. Certains jihadistes belges auraient été en contact avec au moins l'un des responsables du complot de Londres. En outre, la cellule belge était bien intégrée avec le leadership central d'al-Qaïda via le second mari de Malika el-Aroud.
Cette information jette un nouvel éclairage (enfin) sur une enquête dont peu de nouvelles filtrent. Mais surtout, cela démontre que les liens dans les milieux jihadistes font fi des frontières et s'articulent en réseaux décentralisés, délocalisés et relativement isolés.
Pour plus d'infos sur les arrestations du 11 décembre, voir mon précédent post ici.
Publié par Europe in the World à 17:22 0 commentaires
Libellés : Al-Qaïda, Europe, Terrorisme
mardi 10 février 2009
Le Guide Insurrectionnel de la CIA
Le blog de la Federation of American Scientists (FAS), Secrecy News, nous offre une nouvelle fois une petite merveille, découverte et rendue publique grâce aux lois d'information américaines. Ce document rédigé par la CIA, sans doute dans les années 1980 selon la FAS, s'intitule "Guide pour l'analyse des insurrections", et propose, comme son nom l'indique, une trame théorique pour comprendre mais surtout analyser les insurrections.
Le lecteur avisé sera évidemment frappé de déjà retrouver dans ce document un grand nombre des choses qui n'ont fait qu'être répétées dans la littérature depuis des années, notamment le besoin de gagner la population qui se trouve au coeur des conflits asymétriques. Bien sûr, il ne faudrait pas exagérer la vision de l'analyste de la CIA, puisque tous les éléments d'analyse existaient déjà, entre autres dans les écrits de Mao Zedong, Che Guevara, ou encore T.E. Lawrence et David Galula. Sans compter l'expérience interne de la CIA elle-même!
Néanmoins, on appréciera le détail de la typologie qui préfigure des ouvrages classiques sur la question, comme "War of the Flea" de Taber, ou bien "Insurgency and Counterinsurgency" de Bard O'Neill (véritable référence pour tout analyste des insurrections).
Etant donné que ce document est à la fois court et extrêmement dense, je préfère laisser à chacun le soin de le parcourir. Je ne peux me résoudre à en synthétiser quelque partie, étant donné qu'il s'agit déjà d'un concentré de théorie. Passionant!
Publié par Europe in the World à 16:49 0 commentaires
Libellés : Etats-Unis, Insurrection
lundi 9 février 2009
Mouvement Djihadiste en Allemagne
Les choses bougent beaucoup en Allemagne en ce moment. Depuis le début de l'année, déjà quatre vidéos envoyées par des djihadistes menacent directement d'une attaque contre l'Allemagne. La dernière vidéo, oeuvre de l'Union du Djihad Islamique (UDI), un groupe ouzbek basé au Pakistan, affilié à al-Qaïda et très actif en Allemagne, met en scène cinq individus visiblement Allemands qui menacent de mener des attaques contre leurs propres concitoyens. La vidéo originellement publiée sur le site de l'UDI est visible avec sous-titres sur le site de la NEFA Foundation.
Un autre message adressé aux médias, cette fois émanant des Talibans, menace directement l'Allemagne et revendique un récent attentat commis près de l'ambassade allemande en Afghanistan. Il est difficile d'établir un lien à ce moment entre ces différentes menaces. En effet, l'UDI entretient des liens avec les Talibans, tout comme avec al-Qaïda. Dès lors, ces messages pourraient traduire une stratégie commune d'alliance. Néanmoins, alliance ou non, l'Allemagne est depuis quelques temps déjà maintenant passé au top de la liste des cibles pour les djihadistes internationaux.
Preuve, s'il en fallait encore une, de la présence djihadiste en Allemagne, un individu a été arrêté Stuggart. Il est soupçonné d'avoir fourni une aide à al-Qaïda.
En parallèle, Christian Ganczarski, ce citoyen allemand converti à l'islam et qui avait préparé l'attentat de Djerba en 2002 qui avait tué 21 personnes, a été condamné à 18 ans de prison par Paris.
Malgré cette menace grandissante, tant en interne (Allemagne) qu'en externe (Afghanistan), Berlin hésite dans l'attitude à adopter face au terrorisme. Tout en reconnaissant que la sécurité nationale est directement menacée par ce qui se passe en Afghanistan/Pakistan/Ouzbékistan, rien ne semble pouvoir convaincre Berlin de s'engager plus durement en Asie pour affaiblir la menace (le scénario alternatif serait de se retirer "à l'espagnole", même si cela équivaudrait à reconnaître la défaite et entâcherait la relation de Berlin avec les autres capitales otaniennes). Des élections se préparent cette année. Le terrorisme (qui pourrait viser l'échéance électorale pour frapper un grand coup) sera sans doute l'un des sujets de la campagne.
Publié par Europe in the World à 17:08 0 commentaires
Libellés : Afghanistan, Al-Qaïda, Europe, Terrorisme
Un An, ça se Fête!
Bonjour à tous,
Après une longue absence (près d'un mois), je tenais tout d'abord à m'excuser auprès de vous, lecteurs, que j'ai honteusement délaissés pendant un temps si long...pardon!
La bonne nouvelle, c'est que cette longue absence a été mise à profit. D'une part pour terminer un article qui sera publié dans les prochains Cahiers du RMES et qui traitera du djihad en Allemagne, et d'autre part pour occuper mes nouvelles fonctions. Depuis peu, votre humble serviteur a en effet rejoint l'Egmont Institute, également connu sous le nom d'Institut Royal des Relations Internationales, à Bruxelles.
Durant cette période d'absence, le Front Asymétrique a également fêté sa première année d'existence! Quelle belle année cela aura été, principalement grâce à votre fidélité et à vos commentaires précieux. D'une initiative débutée discrètement, sans autre ambition que d'écrire pour me "discipliner" et faire germer quelques idées originales grâce à ce formidable outil qu'est le blog, le Front Asymétrique est devenu un blog au centre de ce qu'il convient d'appeler la "blogosphère stratégique francophone". Vous êtes tous les jours entre 50 et 100 lecteurs individuels à consulter ce site. Vous êtes des chercheurs, des journalistes, des militaires, des profs d'université, ou de simples amateurs de questions liées aux conflits asymétriques, Français, Belges, Suisses, Canadiens, Américains, Espagnols, ou venus de tant d'autres pays encore.
Dans un futur proche, le rythme reprendra doucement en raison d'obligations professionnelles chargées dans un premier temps, mais je promets un retour plus actif dès que possible. Je vous réserve également l'une ou l'autre surprise de taille dans les semaines à venir.
Longue vie au Front Asymétrique!
Publié par Europe in the World à 16:55 3 commentaires
Libellés : De Tout