La France n'extradera donc pas Marina Petrella, cette ancienne membre des Brigades Rouges en Italie accusée de tentative de meurtre et d'assassinat.
Quel mauvais signal envoyé vers l'Italie, un partenaire européen essentiel dans la lutte contre le terrorisme! Il semble encore et toujours qu'il y ait une lutte contre-terroriste à deux vitesses: alors que la coopération contre le terrorisme islamiste semble parfois (mais pas toujours) bien marcher, la volonté semble moindre pour les formes plus "traditionnelles" de terrorisme.
Le rôle des soeurs Bruni dans cette affaire semble important, ce qui rend l'histoire encore plus pathétique (oui oui, je m'emporte). La soeur de Carla a déclaré être contente d'annoncer la nouvelle à Marina Petrella (qui avait entamer une grève de la fin) parce que "je pensais juste que c'était une chose terrible qu'elle meure". Ah bon, ben dans ce cas, tout va bien alors...
«Rien n'est plus facile que de dénoncer un malfaiteur; rien n'est plus difficile que de le comprendre»
---Fédor Dostoïevski
mardi 14 octobre 2008
Mauvaise Note pour Sarkozy
Publié par Europe in the World à 09:56
Libellés : Europe, Terrorisme
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4 commentaires:
La décision de non exradition n'est elle pas lié a la parole donnée par la France.
Parole donnée par le Président Francois Mitterrand, qui etait un accord d'asile en contrepartie de se faire tout petit et de mener une vie "sage et discrete".
Cet engagement de la France a été tenue par le Président Chirac, il est assez cohérent que le Président Sarkozy la tienne...
On peut dire ce qu'on veut des promesse faites au nom de l'état mais autant les tenir un minimum si on veut qu'elle aient encore un peu de poids dans ce genre de situation parfois assez inextricable.
Bon c'est vrai que j'ai écrit cet article à la va-vite ce matin, et effectivement j'avais oublié la promesse de Mitterrand...
N'empêche que les promesses ne doivent pas toujours être tenues, surtout lorsqu'elles ont été prises par un autre gouvernement (attention, je ne dis certainement pas que toutes les promesses doivent être rompues). Surtout lorsque ces promesses avaient été prises dans un contexte fort spécifique qui a changé.
La question est dès lors: vaut-il mieux pour la France améliorer ses relations avec l'Italie et se défaire d'une réputation d'être parfois trop "doux" à l'égard du terrorisme (Hezbollah, Hamas, entre autres), ou continuer à protéger des criminels? Bon je simplifie évidemment car la rupture de promesses a des conséquences durables, mais ce ne serait pas la première fois, et il existe toujours des moyens de "vendre" le bazar...
Bref, je continue de penser que la lutte contre le terrorisme doit être totale, sur tous les fronts, en ne montrant aucune intransigeance, et en maximisant la coopération.
Je vais être aussi peu politiquement correct que Thomas Renard. Lorsqu'un faute est commise, on doit payer le prix !
Pour l'école réaliste: Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent, que ceux qui y croient, qui les écoutent,...!
Et hélas, j'en oublie...
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