Les auteurs du blog Abu Muqawama soulignent de manière assez juste l'importance de la barrière linguistique dans les opérations de contre-insurrection. Dans le cas irakien, disent-ils, les Américains se sont retrouvés contraints de soutenir le mouvement pro-iranien du Conseil Suprême Islamique en Irak (CSII), aux dépends du groupe de Moqtada al-Sadr, parce que seuls les membres du CSII parlaient anglais. Le rôle de la langue souligne encore une fois, s'il le fallait, que les opérations militaires sont souvent dépendantes de facteurs inattendus et incontrôlables qui forcent certaines décisions et modifient profondément le cours des choses. Cette stratégie pourrait évidemment (a déjà) des conséquences énormes sur l'issue du conflit en Irak.
«Rien n'est plus facile que de dénoncer un malfaiteur; rien n'est plus difficile que de le comprendre»
---Fédor Dostoïevski
dimanche 6 avril 2008
Langage et Contre-Insurrection
Publié par Europe in the World à 23:41
Libellés : Etats-Unis, Insurrection, Irak, Militaire
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